Sahasrara Chakra

yoga-chakras-sahasraraLe septième CHAKRA, appelé SAHASRARA, correspond au pôle spirituel de l’être. Il est localisé dans la zone du haut du crâne, en dehors du corps physique.


Au-dessus de AHAM GRANTHI, dans la région du sommet de la tête, se trouve le siège des cinq glandes principales : SOMA GRANTHI, DEVAKSHA GRANTHI (la glande pinéale), RUDRA GRANTHI, TRIKUT GRANTHI et LALANA GRANTHI.

 

Toutes ces glandes correspondent à certains centres de force secondaires et sont inclues dans MAHAT GRANTHI, et sont en même temps les principaux centres ou foyers de contrôle et d’activité de ce centre fondamental de conscience de l’être. Ces centres ou foyers de contrôle et d’activité du MAHAT GRANTHI, dans la mesure où ils sont éveillés et pleinement énergisés, sont comme des fabriques qui produisent des états béatifiques extraordinaires, ainsi que des séries de sentiments étonnamment profonds et sublimes à travers lesquels l’homme se transforme graduellement en un véritable surhomme ou dieu, doté de pouvoirs paranormaux et de sentiments élevés. Il parvient à cela par des qualités divines latentes, qu’il éveille rapidement dans son être.


Les sécrétions internes déterminées et contrôlées par les énergies fondamentales de ce MAHAT GRANTHI s’appellent «somadhara » (nectar essentiel fluide). Ce nectar essentiel fluide déborde proportionnellement au degré énergisation du SAHASRARA du sommet de la tête, et aide à maintenir en parfait état d’harmonie le corps ainsi que le système nerveux tout entier, qui est très vital, plein d’énergies, puissant, sain et parfaitement équilibré, capable d’efforts intellectuels et spirituels géants, sur de très longues durées de temps.


    Les êtres chez qui prédomine l’activité et l’énergisation de ces glandes sont adorés et respectés à l’unanimité (mais surtout par les êtres éveillés spirituellement) comme de grands génies de la sagesse ou des incarnations exemplaires du Suprême Divin. Ils sont vraiment même plus grands que les dieux sur la terre et restent pour l’éternité de grands sages ou des super génies parfaits dans ce monde mortel. Même pendant la vie sur la terre, dans le plan physique, ils gouttent à la suprême ambroisie de la réalisation du Suprême Absolu et ils réalisent directement la réalité ineffable du Divin. Aucune ombre ou tache ne touche jamais leur caractère essentiellement pur et saint. Les saletés courantes de l’existence quotidienne ou la boue de notre monde d’éphémères plaisirs sensuels ou les petites vanités ne peuvent jeter aucune ombre illusoire ou distorsion sur leur esprit toujours lucide et raffiné au maximum. Ils ont été et ils sont toujours l’incarnation de la plus haute sagesse et, en même temps, d’une infinie compassion et tendresse. Les souffrances physiques ou les ennuis, aussi grands soient-ils, la force ou la faiblesse du corps physique ne peuvent influencer d’aucune manière l’activité fondamentale et équilibrée de cette glande, quand le centre-foyer est très bien énergisé.


Dans la vie habituelle des gens communs et médiocres, l’action de ce MAHAT GRANTHI ou glande de la perception supramentale, qui rend possible la saisie des aspects surnaturels de la manifestation, reste tout à fait inobservée, son existence étant insoupçonnée. Au sommet même du MAHAT GRANTHI se trouve «BRAHMARANDHRA» ou « l’ouverture du BRAHMA ». Cette BRAHMARANDHRA maintient, quand elle est ouverte (ou prise en conscience), la liaison entre le ciel divin (DIVYAKASHA) ou le Macrocosme et le MICROCOSME individuel. Cette BRAHMARANDHRA est une sphère extrêmement élevée d’existence qui se trouve au-dessus et au-delà des trois GUNAS (ou principes de base) : SATTVA, RAJAS et TAMAS et permet à l’être dont cette région est dynamisée, de plonger dans un océan de béatitude et de pure conscience.


Le centre coronal est le centre de la conscience mona¬dique du Père. C’est l’endroit où la volonté de Dieu est connue, le lieu du dessein que seul le Fils (le Christ, ou l’âme) peut appréhender et connaître pour finalement en révéler la connaissance à la personnalité.
C’est à ce centre, ou plutôt à sa qualité, que s’adres¬sait Jésus-Christ avec humilité lorsqu’il parlait du Royaume des Cieux et précisait à ses apôtres que ce Royaume des Cieux était au-dedans de chacun.
Le centre coronal est donc l’étape ultime, le point le plus élevé de conscience qu’un homme puisse réaliser.

 

Sahasrara – aspects psychologiques

 

“Lorsque l’énergie Kundalini est intimement unie avec Shiva (Dieu) en Sahasrara, le yogi jouit du bonheur suprême. Il atteint un état de supra-conscience et réalise la plus haute connaissance.” Swami Shivananda
 
L’être humain où ce centre a été complètement éveillé vit l’état de continuité de la conscience, d’unité des contraires, de transcendance des polarités et la fusion totale avec l’Absolu ou Dieu.
 
Sahasrara représente le bout du voyage intérieur de la conscience individuelle. Les textes yogis secrets mentionnent que, par l’activation plénière de Sahasrara, l’être humain atteint l’état le plus élevé de la conscience. Mais qu’est-ce en réalité que cet état suprême de la conscience et comment peut-il être atteint?
 
Jésus a nommé cet état “Le Royaume divin des Cieux”, St.Paul – “la paix paradisiaque qui se trouve au-delà de la compréhension”, Richard Bucke  – “conscience cosmique”. Dans l’enseignement de l’école médiévale bouddhiste Zen, le terme qui le décrit est Satori ou Kensho, alors qu’en Yoga il s’appelle Samadhi ou Moksha. Quelque soit le nom donné à cet ancien et bien connu phénomène humain de sommet, auquel on arrive parfois graduellement, par illumination, il s’agit du même état, la libération spirituelle ultime. Il est l’expérience de notre intégration intérieure dans l’éternité, de l’unité illimitée avec toute la Création.
 
L’être humain chez lequel Sahasrara est pleinement activé, qui maintient la conscience en permanence à ce niveau, a atteint la perfection spirituelle par l’union de la conscience individuelle avec la conscience macrocosmique de Dieu.
 
L’un des pionniers de la psychologie trans-personnelle, Abraham Maslow, a étudié avec beaucoup d’attention, non pas l’homme malade du point de vue psychique, mais justement l’homme réalisé spirituellement ou arrivé à la perfection par son union avec l’Absolu. Voilà quelques unes des caractéristiques de l’homme arrivé à la perfection par l’union avec Dieu.

 

Synthèse Shahashrara

 

Le lotus aux mille pétales se trouve à l’emplacement de la fontanelle (Brahmarandhra), à environ quatre pouces au dessus du sommet de la tête. C’est un lotus de couleur blanche, la corolle tournée vers le bas. Lescinquante lettres de l’alphabet sont répétées vingt fois, pour faire mille, et se lisent de droite à gauche. C’est dans ce lotus que se trouve Shiva, le suprême gourou : il est assis sur Hamsa, le cygne cosmique symbole de l’expiration Ham et de l’inspiration Sa, et par le biais duquel le yogi, dans la pratique des pranayamas, par¬vient à élever sa conscience. Dans ce çakra se réalise l’union finale entre le Dieu et sa shakti, c’est-à- dire entre Shiva le Père et Kundalini la Mère, après que celle-ci ait traversé les six çakras inférieurs. Ainsi, celui qui a connu cette union ultime connaîtra le grand vide d’où l’on ne revient plus (Paranirvana) et aura par con¬séquent rompu tous les liens karmiques le rattachant à la terre ; c’est ainsi que cesse le cycle des réincarnations terrestres (Samsara).

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